“Ding, dong”... Bonjour voisine, que fais-tu là? Eh bien, je venais t’inviter à une soirée tupperware chez moi, la semaine prochaine…
Difficile de dire non, parce que ma voisine est sympa, parce que c’est gentil d’avoir pensé à moi, et parce que ça me fera un truc à vous raconter…
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A l’heure de l’apéro, je me pointe chez ma voisine et prends place dans son canapé, avec les autres invitées (oui, invitées “-ées”, car il n’y a absolument pas de testostérone ici…)
La démonstratrice déballe tout un tas d’article sur la table basse, nous présente une petite boîte qui nous sera offerte à chaque participante, puis explique les potentiels cadeaux que ma voisine peut gagner en fonction des ventes qui se passent chez elle.
Et c’est parti pour les descriptions des produits, sur un rythme effréné. A tel point qu’au début, je ne pige rien et me demande ce que je fais là. Un appareil à faire des croquettes de purée?? Un ustensile qui va au micro ondes mais qui est 3 fois plus grand que mon micro-ondes? Je n’accroche pas vraiment. Puis peu à peu, je me prends au jeu. Car là où ils sont balèzes, c’est qu’il y en a pour tous les goûts et tous les prix. Car le truc pour micro-ondes XXL qui coûte un oeil, ou la mandoline à 100 €, c’est pas pour moi. Mais les boites de petites contenances, là je dis oui!
A l’issue des démonstrations, la petite madame et ma voisine nous invitent à passer dans la cuisine. Car après la théorie, place à la pratique, pour préparer des recettes entièrement réalisées à base d’ustensiles Tupperware. Et là, c’est presque vicieux, car la petite madame te sort des objets qu’elle n’a pas forcément présenté à l’apéro. Et qui font mouche à tous les coups car la mise en pratique est plus parlante qu’un long discours.
Lorsque nos petits plats sont préparés, on passe au moment un peu particulier : la distribution des catalogues (et bons de commande) à chaque convive. Même si officiellement, tu n’es pas obligée d’acheter quoique ce soit, tu n’as que peu de choix. Je finis par craquer par un ustensile et quelques boites. Mais là, la petite madame se montre insistante : “qui va organiser la prochaine soirée?? Allez, ça fera gagner un cadeau supplémentaire à votre hôtesse”... Après un long silence gêné et des regards qui s’échangent (ceux-là même qui s’échangent dans les salles de classe quand un gamin a fait une bêtise mais que personne ne veut le dénoncer!..)
Finalement, une invitée se dévoue et je pousse un soupir de soulagement, ça n’est pas tombé sur moi.
Une fois les petits plats dégustés et les chèques signés, chacune rentre à la maison. Si j’ai passé un bon moment car ça m’a permis de bien rigoler avec la voisine, et ses copines, je ne pense pas retourner tout de suite à ce genre de soirées. Car mes placards de cuisine ne sont pas extensibles (mon chéquier non plus), et que je n’ai pas besoin de tous les articles du catalogue.
La démonstratrice déballe tout un tas d’article sur la table basse, nous présente une petite boîte qui nous sera offerte à chaque participante, puis explique les potentiels cadeaux que ma voisine peut gagner en fonction des ventes qui se passent chez elle.
Et c’est parti pour les descriptions des produits, sur un rythme effréné. A tel point qu’au début, je ne pige rien et me demande ce que je fais là. Un appareil à faire des croquettes de purée?? Un ustensile qui va au micro ondes mais qui est 3 fois plus grand que mon micro-ondes? Je n’accroche pas vraiment. Puis peu à peu, je me prends au jeu. Car là où ils sont balèzes, c’est qu’il y en a pour tous les goûts et tous les prix. Car le truc pour micro-ondes XXL qui coûte un oeil, ou la mandoline à 100 €, c’est pas pour moi. Mais les boites de petites contenances, là je dis oui!
A l’issue des démonstrations, la petite madame et ma voisine nous invitent à passer dans la cuisine. Car après la théorie, place à la pratique, pour préparer des recettes entièrement réalisées à base d’ustensiles Tupperware. Et là, c’est presque vicieux, car la petite madame te sort des objets qu’elle n’a pas forcément présenté à l’apéro. Et qui font mouche à tous les coups car la mise en pratique est plus parlante qu’un long discours.
Lorsque nos petits plats sont préparés, on passe au moment un peu particulier : la distribution des catalogues (et bons de commande) à chaque convive. Même si officiellement, tu n’es pas obligée d’acheter quoique ce soit, tu n’as que peu de choix. Je finis par craquer par un ustensile et quelques boites. Mais là, la petite madame se montre insistante : “qui va organiser la prochaine soirée?? Allez, ça fera gagner un cadeau supplémentaire à votre hôtesse”... Après un long silence gêné et des regards qui s’échangent (ceux-là même qui s’échangent dans les salles de classe quand un gamin a fait une bêtise mais que personne ne veut le dénoncer!..)
Finalement, une invitée se dévoue et je pousse un soupir de soulagement, ça n’est pas tombé sur moi.
Une fois les petits plats dégustés et les chèques signés, chacune rentre à la maison. Si j’ai passé un bon moment car ça m’a permis de bien rigoler avec la voisine, et ses copines, je ne pense pas retourner tout de suite à ce genre de soirées. Car mes placards de cuisine ne sont pas extensibles (mon chéquier non plus), et que je n’ai pas besoin de tous les articles du catalogue.
Cél
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