Construit sous forme de
documentaire, on revit ce drame à travers la ligne de chemin de fer
Sanriku dans le département d'Iwate, surnommée Santetsu, célèbre
pour son train au charme intemporel, qui fut complètement ravagé
par la catastrophe. Les ouvriers du rail ont relevé leurs manches et
déployé d'immenses efforts pour remettre sur pied les voies de
communications très rapidement pour permettre à la population de se
déplacer.
Il s'agit d'un ouvrage en
un seul tome, avec de nombreux bonus (témoignages recueillis, cartes
et photos). L'auteur s'est d'ailleurs rendu sur place avec son
éditeur. Le manga est aussi en ce sens autobiographique. On suit son
cheminement et ses recherches. Au fil des rencontres, on découvre
non seulement l'ampleur de la catastrophe mais aussi la détermination
de ces hommes. Cette construction peut donner une impression de
répétition (multiplications des témoignages) et les transitions
peu soignées entre les récits peuvent donner un aspect un peu
brouillon.
Ces détails n'enlèvent
en rien la qualité documentaire du manga. Pas de pathos mais des
tranches de vie qui sont racontées de façon émouvante, on pleure
et on rit donc en même temps que les gens.
Dans un monde en crise,
ce rappel de solidarité, de soutien et de dépassement de soi fait
du bien et nous donne de l'espoir.
A lire et à méditer!
SANTETSU, 11 mars 2011-Après le cataclysme, Koji YOSHIMOTO, Collection Seinen, Edition Glénat, 192 pages, 7 euros
Reine
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